Et il est temps  pour nous de vous emmener maintenant en week-end. Aujourd’hui direction Bordeaux et sa région connue dans le monde entier pour ses vignobles, héritage du 18e siècle. La ville classée au Patrimoine mondial de l’UNESCO attire plus de trois millions de touristes chaque année. La visite est signée Eroin Brème et Christophe Brousse.

Bordeaux c’est d’abord une façade majestueuse. Et rien de mieux pour la découvrir que de la contempler à bord de BatCub sur la Garonne. Un simple ticket de transport urbain pour longer le port de la Lune et débarquer (1) au pied du pont Chaban-Delmas. Les quais, lieu incontournable (2) des promenades bordelaises entre les magasins d’usines et les monuments historiques que des millions des touristes français et étrangers admirent chaque année.

• Ça c’est merveilleux, ça c’est superbe! Les gens sont sympathiques, fin, c’est très bien. Mais il reste beaucoup à voir encore.

Et voici un lieu immanquable, le marché des Capucins. Tous les matins depuis le 18e siècle on se presse (3) dans le ventre de Bordeaux, des halles à l’ancienne où se croisent (4) toutes les générations, toutes les classes sociales.

• Et puis c’est une balade (5). Puis en plus ce qui est bien, c’est que ça permet de découvrir la vraie nourriture, et ça c’est bien!. Tout ce qu’on veut, on le trouve à Capu, quoi.

Ici, vous pourrez profiter d’un repas sur le pouce (6). Il y a de quoi (7) satisfaire tous les goûts : des escargots aux tapas en passant par les magrets ou les moules frites.  

• Il y a plein de bonnes choses, quoi. On a l’embarras du choix (8).

Une soupe de poisson à cinq euros.

• Et voilà, bon appétit!

• Merci!

Ou encore un plateau de charcuterie et fromage, six huîtres et un verre de vin pour quatorze euros.

• Je pense que les gens viennent ici parce qu’il y a cet esprit : on est tous au milieu du marché et effectivement on se retrouve tous autour d’une table le week-end. Tout est rempli, on a du mal à (9) trouver notre place. Voilà.

Pour digérer (10) ne pas hésiter à parcourir le vieux centre, dont certains monuments datent des 13e et 14e siècle. Et pourquoi pas lier patrimoine et culture? Dans cette ancienne église, par exemple, un cinéma d’art et d’essai (11) a élu domicile et propose des séances à des prix défiants toute concurrence (12). Mais le clou du spectacle (13) revient peut être à l’un des monuments emblématiques de la ville.

• L’histoire de ce Grand Théâtre remonte au 18e siècle. A l’époque (14) la ville de Bordeaux c’est une ville très riche, c’est la deuxième ville de France après Paris.

Le Grand Théâtre par ses coulisses les mercredis et samedis vous pourrez peut-être faire partie des rares visiteurs à découvrir le citer ses petits secrets.

• Cette statue est bien en pierre, mais c’est une pierre particulière, une pierre qui provient du Massif Central et qu’on appelle phonolite.

Le Grand Théâtre, l’un des derniers théâtres en bois d’Europe a accueilli les plus grands compositeurs des deux siècles derniers.

• Ce grand escalier c’est ce qui fait la réputation de ce Grand Théâtre. C’est un véritable chef-d’œuvre.

Une déambulation surprenante de son escalier de prestige à sa salle de réception en passant par la loge philharmonique d’où l’on peut discrètement observer les répétitions des artistes.

Alors il y a un Bordeaux monumental bien sur, mais la ville est aussi riche de lieux plus discrets, plus secrets et parfois de lieux tout à fait étonnants, comme derrière la porte de cette fromagerie.

• Bonjour.

– Clarence Grosdidier est un fromager, un affineur (15) et règne sur un petit trésor gustatif. Ces fromages vieillissent sous sa boutique dans les entrailles de la ville. Le lieu peut se visiter.

– On est sur le site de l’ancien Couvent des Récollets, à peu près moins dix mètres par rapport au niveau de la rue. Et on est sur un site de 1456 avec, donc, des caves qui à l’origine étaient destinés, si vous voulez, à stocker des barriques.

Trois cents mètres carrés chargés d’humidité, un paradis pour fromage, que l’affineur n’a pas encore fini d’aménager.

• Cette double voûte (16) permet aussi une meilleure circulation et donc de travailler sur un affinage encore un peu plus qualitatif. Donc c’est vraiment un endroit tout à fait à la fois remarquable, encore une fois pour le côté architecturale et puis pour notre métier.

Pour passer la nuit une destination plutôt insolite (17): la vie de château. En plein milieu de vignoble Pessac-Léognan.

• Parlez moi alors un petit peu de ce château.

• C’est un château du 19e qui a été restauré, parce que nous, nous l’avons  acheté en 2007, il n’était pas dans cet état là, puisque il pleuvait à l’intérieur. Avec une chapelle.

C’est ici que les propriétaires, viticulteurs,(18) ont trouvé l’inspiration.

• On a pris une image qui fait partie de la chapelle pour créer l’étiquette de la bouteille. Et c’est cette image de deux colombes à serres d’aigles qui boivent au saint Graal , renaissent de leurs cendres et deviennent des Phoenix.        

Ça collait (19) complètement à notre histoire parce que nous avons ressuscité ce château qui était un petit peu en mourance au fond de la campagne.

• Ce n’est pas un hôtel, c’est une chambre d’hôtes (20).

• Voilà, ici c’est la cuisine.

• Aménagé dans les anciens greniers avec vue sur la pleine campagne, à seulement vingt minutes de Bordeaux.

Si vous choisissez de séjourner (21) dans la capitale girondine son patrimoine viticole ne vous laissera peut-être pas indifférent (22). Alors voici notre bon plan (23). En plein centre, l’un des endroits les plus courus (24) des amateurs de vins, le bar du CIVB (Le conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux) permet de goûter les vins de la région.

• On a des vins de plusieurs appellations, on a du Saint Emilion, du Bordeaux, on a du Grave, du Médoc, c’est les bons vins!

Et ici la carte change chaque semaine.

• Tous les vins sont goûtés en amont (25). Donc on est sûr de la qualité. Ce n’est pas très cher, c’est abordable (26) et le cadre est très beau.

Addition de cette escapade (27) bordelaise, déplacement, repas et logement à peine plus de 110€.